Art tribal
Magazine Art tribal
Ouvrir Art Tribal, c’est comprendre l’art et être informé de toute son actualité grâce aux regards et aux explications des plus éminents spécialistes : historiens, conservateurs, collectionneurs.
Richement illustré, publié en français et en anglais, il fait référence dans son domaine en proposant des articles de fond et une analyse de l’actualité par les plus éminents spécialistes: historiens, conservateurs, collectionneurs.
Il a aujourd’hui fusionné avec le magazine Tribal et est publié sous le nom « Tribal Art »
Art Tribal a été le magazine international le plus lu consacré aux arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques.
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Hiver 2002Dossiers
- Le Gabon de Fernand Grébert 1913-1932 par Louis Perrois
- Regards sur Jean-Pierre Ghysels par François Mortier
- Mystérieux masques-crânes des Tolai par Philippe Bourgoin
- L’art des Ambété et la tradition ” kota ” par Louis Perrois
- Expositions:”Eskimo! L’art du Grand Nord”, “L’art d’aimer” et “Symboles sacrés”
Coup de projecteur sur ...
Le Musée d’Ethnographie de Genève et les Éditions ont publié les ” Albums Africains ” rédigés par Fernand Grébert au Gabon entre 1913 et 1932. Il s’agit d’un des plus importants manuscrits jamais écrit sur cette partie de l’Afrique: un travail scientifique et artistique unique de 400 pages illustré de plus de 1000 dessins originaux à la gouache, à la plume et au crayon, traitant de manière approfondie de la population, de la culture, de la flore, et de la faune du pays “pahouin”. Un appareil critique sur les auteurs missionnaires rédigé par Louis Perrois accompagne l’ouvrage.
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Printemps 2003Dossiers
- L’art du masque en Himalaya par Eric Chazot et Michel Revelard
- Ghana hier et aujourd’hui par Christiane Owusu-Sarpong
- Photographies de Nouvelle-Guinée par Paul Wirz (1892-1955) par Virginia-Lee Webb
- Arman l’Africain par le docteur Robert Neuberger
- Korewori. Art magique de la forêt tropical par Christian Kaufmann
- Sifflets tschokwe. Instruments de message, objets de prestige par Dominique Remondino
- Au pays des Tamberma par Daniel Boudre
- Chine du Guizhou, textiles des ethnies miao par Éric Boudot
Coups de projecteur sur ...
L’utilisation de ces petits objets raffinés en bois ou en ivoire, souvent ornés d’une tête magnifiquement patinée, reste peu connue. Les sifflets sont souvent représentés dans les monographies et les catalogues d’expositions sur l’art tschokwe. La question de leur fonction n’est cependant pour ainsi dire pas abordée.
Paul Wirz, ethnologue et grand voyageur, s’intéressa particulièrement à la Nouvelle-Guinée. Il y fit sept voyages, visitant les populations du sud-ouest (Marind), du lac Sentani, du golfe de Papouasie, des Hautes-Terres du sud et de l’est, du fleuve Sépik, de la région du Maprik ainsi que des Asmat. Près de 3300 des 10000 photographies de Wirz furent prises en Nouvelle-Guinée. Outre les recherches qu’il effectua sur l’art, la religion et les coutumes de l’île, il y collecta des sculptures, publia livres et articles, tourna des films et recueilli des documents sonores.
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Été-Automne 2003Dossiers
- Parures par Iris Hahner
- Gauguin et Tahiti par Philippe Peltier
- Berg-en-Dal : Forms of Wonderment par Jan-Lodewijk Grootaers et Ineke Eisenburger
- Au coeur de l’Amérique précolombienne, la collection Gérard Geiger par Frances Pratt
- Kult und Visionen (Océanie – Cultes et visions) – Trésors cachés des musées allemands par Sigrid Verlemann-Müller, Rolf Müller et Klaus Maaz
- Terres cuites funéraires du Ghana – Une nouvelle classification par Hervé Detavernier
Coup de projecteur sur ...
Il y a cent ans, le 8 mai 1903, mourait Paul Gauguin, isolé du monde, dans sa Maison du Jouir, à Atuona, aux îles Marquises. Pour célébrer cet anniversaire, le musée d’Orsay, la Réunion des musées nationaux et le Museum of Fine Arts de Boston — propriétaire de l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? qui, pour la première fois depuis plus de cinquante ans, revient en France — rendent hommage à celui qui, à la veille de sa mort, revendiquait “le droit de tout oser”.
Focalisé sur les deux séjours consécutifs de Gauguin à Tahiti (1891-1893) puis aux îles Marquises (1895-1903), cet ensemble exceptionnel est situé dans le contexte ethnographique et artistique océanien grâce à la présentation d’objets polynésiens comparables à ceux que Gauguin avait pu voir avant ou après son départ dans les mers du Sud.
Art tribal 04
Hiver 2004Dossiers
- Turin à l’heure de l’Afrique ancienne par Claude-Henri Pirat
- « Arte da Africa » par Peter Junge
- Wolfgang Paalen au carrefour de la « primitivité » et de la modernité par José Pierre
- Scanner à rayons X d’œuvres d’art par le Dr Marc Ghysels
- Statuettes indiennes inconnues : Offrandes votives à la déesse Mauli-Mariai par Bengt Fosshag
Le dossier d’Art Tribal :
À la rencontre des collectionneurs…
Quand la passion des objets devient un objet de curiosité
- L’imaginaire des collectionneurs d’art « primitif » pisté par deux ethnologues
- Mais quels collectionneurs ?
- André Breton, 42, rue Fontaine : le cadavre – exquis – boira-t-il encore – le vin – nouveau ?
- Jean Roudillon : l’histoire de l’oeil jusque dans ses murs
- Le complexe du chat botté
- Victor Teicher ou la passion harmonieuse
- Entretien avec Udo Horstmann
- 52, rue Mazarine : de l’école à la « chine » …
- L’homme du Sépik : la vie de collectionneur de John Pasquarelli
Coup de projecteur sur ...
Le dictionnaire est peu loquace. Un collectionneur est celui qui fait des collections. La collection étant définie par une réunion d’objets, voire un assemblage, une accumulation, un amas, un ensemble, un groupe. Une quantité, en somme, qui ne préjuge en rien de sa qualité, exception faite du rassemblement d’imbéciles, que les dictionnaires définissent toujours par les termes : « une belle collection ». Plus sérieusement, si certains collectionnent les timbres-poste, les papillons, les pierres précieuses, les tableaux, d’autres collectionnent des gardiens de reliquaires, des vases funéraires, des netsuké, des poulies de métiers à tisser, des moules à hosties ou des moules à gaufres. Pour la plupart, une passion : la curiosité. Pour tous, un sentiment qui prend racine dans un rapport particulier à l’objet : sa possession. « J’ai », donc je suis.
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Été 2004Dossiers
- Regard sur les styles locaux Yoruba – Par Philippe Bourgoin
- L’œil de Hughes Dubois « Le sensible et la force » – Par Séphora Thomas
- La redoutable statuaire songye – Entretien avec le père François Neyt
Le dossier d’Art Tribal : Histoires de musées
- Exposer l’art africain : un défi sans fin pour les musées
- L’architecte et le muséographe, nouveaux héros des arts tribaux
- Mutilation, destruction, appropriation, conservation et enfin restitution…
- Quand une coiffure cérémonielle kwakwaka’wakw retrouve sa communauté d’origine
- “La beauté survivra, pas seulement dans les rêves”, entretien avec John Friede
- Asie et Océanie. La collection ethnographique du musée de Berne
- L’art océanien à la National Gallery de Victoria
Coup de projecteur sur ...
Jusqu’au 26 octobre 2004, le visiteur peut admirer au Louvre quatre nouvelles acquisitions du futur Musée du quai Branly1. Ces pièces issues de l’ancienne collection Breton viennent rejoindre le bel ensemble d’art « premier » — tribal, racine — qu’avait inauguré le président de la République Jacques Chirac en avril 2000. Ces salles consacrées aux arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques font écho aux voix de certains artistes qui souhaitaient voir le Louvre, musée des Beaux-Arts par excellence, accueillir des chefs-d’œuvre exotiques. Apollinaire, dans ses Chroniques d’art (1902-1918), se souvient « d’une tête africaine de la collection de M. Jacques Doucet qui soutient parfaitement la comparaison avec de belles pièces de la sculpture romane. D’ailleurs, personne ne songe plus à nier ces choses évidentes sinon les ignorants qui ne veulent pas se donner la peine de voir les choses de près. » Il faut croire que ce but n’était pas si proche : près d’un siècle allait s’écouler avant que les arts « premiers ou lointains », c’est selon, ne fassent leur apparition au Louvre. Qui a dit que ces arts n’avaient pas d’histoire ? « Une collection d’objets ethnographiques n’est ni une collection de curiosités, ni une collection d’œuvres d’art. L’objet n’est pas autre chose qu’un témoin, qui doit être envisagé en fonction des renseignements qu’il apporte sur une civilisation donnée, et non en fonction de sa valeur esthétique. Il faut donc s’habituer à recueillir toutes espèces d’objets et se défaire en premier lieu de deux préjugés, celui de la pureté du style et celui de la rareté. Les objets les plus communs sont ceux qui en apprennent le plus sur une civilisation ». « Les collections des musées restent le seul moyen d’écrire l’histoire », complétait Marcel Mauss dans son Manuel d’ethnographie.
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Automne 2004Dossiers
- « África. La figura imaginada » – Par Anne-Marie Bouttiaux
- Rencontre avec les Iban du Sarawak à Bornéo – Par Philippe Pataud Célérier
- L’art funéraire commémoratif des Anyi – Par Jacques Germain
- Le Smithsonian National Museum of the American Indian (NMAI) – Par Susan Kennedy Zeller
- Oltre Bering – Au delà de Bering – Par Jean-Loup Rousselot
Le dossier d’Art Tribal : Le musée imaginaire des galeristes
- Galeristes : le difficile retour à la lumière
- Les portraits par l’objet
- Le questionnaire de Proust
Coup de projecteur sur ...
Il y a autant de façons de devenir marchand qu’il y a de marchands car l’histoire de chacun ne répond à aucune norme.
Pour comprendre ce métier, il faut comprendre l’homme ou la femme qui le fait bien avant de chercher à déceler une motivation commune. L’œil de chacun d’entre eux s’est fait au gré des rencontres avec les objets, les peintures, les musées. L’entrée dans la carrière n’est pas passée par une seule porte ni par un seul trajet et ce regard qu’on qualifie de professionnel s’est formé sur une multitude d’expériences visuelles qui remontent parfois loin dans la jeunesse.
Si l’œil du marchand est dit professionnel, c’est parce qu’il fait le tour de l’objet bien plus vite que celui du simple amateur, parce qu’il en manipule beaucoup plus et qu’il observe chacun d’eux en critique averti. Le galeriste londonien Jean- Baptiste Bacquart va jusqu’à dire que cet œil, « on l’a ou on ne l’a pas », pas de juste milieu. En tout cas, cet œil-là ne fait pas que regarder : il rappelle à lui, presque instinctivement, tous les objets déjà passés en revue dans sa gigantesque base de données. Il trie, compare, recoupe et passe l’objet au crible. Nous avons demandé à tous les marchands participant au Parcours des Mondes d’évoquer l’objet qui les a le plus marqués, celui dont ils ont le souvenir le plus net, celui dont ils peuvent dire : « Mon regard a changé depuis que j’ai vu cette œuvre d’art. » Nous avons cherché à remonter le plus loin possible dans l’œil du marchand, pour retrouver, sinon le premier objet qui l’ait frappé, du moins le plus marquant de cette base de données visuelle.
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Hiver 2004Dossiers
- Les ancêtres de Congo Square : la sculpture africaine au New Orleans Museum of Art – Par William A. Fagaly
- Récit d’une vie Carel Van Lier : marchand et pionnier – Par Bas Van Lier
- Analyse de Style Regard sur le filet bilum en Papouasie Nouvelle-Guinée – Par Marie-José Guigues
- Bienvenue dans l’Amérique des Indiens : la grande inauguration du Smithsonian National Museum of the American Indian par Susan Kennedy Zeller
Le dossier d’Art Tribal : Restaurer ? Pour quoi faire ?
- Restauration : comment l’idée a fait son nid
- Connaître avant de restaurer : l’exemple du chantier des collections du MQB
- Petit lexique du restaurateur
- Restauration d’œuvres publiques : au service des musées
- Restauration privée : dans le secret des confesseurs
- L’exposition et la préservation des objets africains : la prise en compte de l’occulte
Coup de projecteur sur ...
Art tribal, peinture, mobilier, dessin, photographie : si les techniques de restauration sont différentes, les principes restent les mêmes. Aujourd’hui, chaque restaurateur partage avec son voisin un ensemble de fondements qui lui paraissent évidents : ne pas modifier les œuvres, créer un dossier pour chacune d’elles, laisser réversible ce qu’on leur applique…
Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi. Comparée à l’étendue de l’histoire de l’art, l’idée de la restauration est une idée encore très jeune : à peine cent cinquante ans. Pendant près d’un siècle, ce sont les philosophies qui ont primé et de grands auteurs comme Eugène Viollet-le-Duc ou Cesare Brandi ont posé les bornes théoriques d’un métier qui peinait à trouver son identité. À partir des années soixante, ce sont les textes officiels qui ont pris la relève : pour penser la restauration, il faut désormais la réguler et homogénéiser ses pratiques internationales. Quitte à écarter tous ceux qui pensent différemment…
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Printemps-Été 2005Dossiers
- Cent ans d’ethnographie à Neuchâtel. Entretien avec Jacques Hainard et Roland Kaehr – par Dominique Remondino
- Dr Friedrich Ratzel : Völkerkunde – par le Dr Jacques Vogelzang
- Les Unambal par Andreas Lommel
- Les masques blancs du Sud-Gabon – Histoire, contexte, styles (1re partie) – par Louis Perrois et Charlotte Grand-Dufay
Le dossier d’Art Tribal : Petits objets, grandes passions
- Petits objets, êtes-vous là ?
- Mais pourquoi sont-ils si petits ?
- Une question de vocabulaire
- La connexion anglo-saxonne: Josef Herman
- Bruno Gay, serveur ès miniatures
- Gunther Bloch, l’amour de l’objet, le goût du petit
Coup de projecteur sur ...
Un collectionneur remarquait récemment que « notre société ne produit plus de petits objets d’art, hormis des bijoux ». Pour cet amateur parisien, la chose était « symptomatique d’un rapport changé au monde, d’inquiétude, d’incapacité à prendre son temps et à méditer. Le petit objet est un objet de méditation par essence. Avec lui, on rentre dans la profondeur des choses. Il fournit un regard plus intérieur ; sa taille même favorise la concentration. »
Les petits objets existent-ils vraiment ? En commençant ce dossier, nous n’en étions pas sûrs. Nous poursuivions une piste qui n’avait peut-être aucun sens. Après tout, la notion de taille est toute relative : est-ce qu’un moaï de l’île de Pâques de 3 mètres n’est pas un « petit objet » par rapport à ceux qui en mesurent huit ? Inversement, est-ce qu’une tête de harpon à baleines esquimau de la taille d’un étui à lunettes n’est pas un « grand objet », comparée aux autres têtes de harpon ?
D’objet en objet, la question de la taille s’est précisée et une échelle s’est avérée indispensable pour faire nos mesures : la main. Son diamètre semble délimiter instinctivement ce qui est grand et ce qui est petit. Et ce n’est pas un hasard : c’est bien la main des artisans qui a façonné les œuvres et c’est celle des amateurs qui les manipule. La famille des petits objets trouvait ainsi son premier dénominateur commun. Les suivants n’ont pas tardé à arriver. Les rencontres avec les marchands et les collectionneurs nous ont permis de mieux cerner cette famille très particulière à travers les passions qu’elle suscite. Le mot récurrent pendant cette enquête n’a pas été « petit » mais « démesuré ».
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Automne 2005Dossiers
- Il n’y a pas de société (ni de musée) sans changements par Fabrice Grognet
- « Je perce l’œil du ciel » par Udo Horstmann et Klaus Maaz
- Etoffes du paradis : l’esthétique des textiles du Pérou précolombien par James W. Reid
- Les masques blancs du Sud-Gabon : histoire, contexte, styles (2ème partie) par Louis Perrois et Charlotte Grand-Dufay
Le dossier d’Art Tribal : Musique !
- Qu’est-ce que l’ethnomusicologie
- Qui est Charles Duvelle
- Les Universaux
- La Transe : quand la musique est possédée
Coup de projecteur sur ...
Les instruments de musique représentent un domaine bien à part dans les arts tribaux. Certes, ils sont les témoins des mêmes préoccupations humaines que les masques et la statuaire. Comme eux, ils sont fabriqués et utilisée pour rythmer le quotidien et, très souvent, communiquer avec un être supérieur. Comme eux, ils ont besoin du corps pour entrer pleinement en fonction. Mais les questions que soulèvent leurs usages sont finalement assez éloignées de celles qui touchent aux arts plastiques, aux masques comme à la statuaire.
L’ethnomusicologue Charles Durvelle, auquel nous consacrons un portrait dans ce dossier, remarque d’ailleurs qu’il y a une grande différence entre la musique et les arts plastiques : « On ne peut recevoir que passivement les arts plastiques tandis qu’on participe à la musique, on en joue. On peut faire et refaire du Mozart à l’infini, ce sera toujours du Mozart. Si l’on tente de faire et refaire du Van Gogh, on ne sera jamais qu’un faussaire. »
L'équipe de rédaction
- Philippe Bourgoin
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- Manuel Benguigui
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- Fayçal Zaouali
pour les USA
- Michael Marcellino-Campbell.